La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres. Fuir ! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres D'être parmi l'écume inconnue et les cieux ! Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe Sur le vide papier que la blancheur défend Et ni la jeune femme allaitant son enfant. Je partirai ! Steamer balançant ta mâture, Lève l'ancre pour une exotique nature !
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs, Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs ! Et, peut-être, les mâts, invitant les orages, Sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots ... Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots !
Há qualquer coisa de João Moniz, um pintor que sei que diz muito e cala fundo no sentimento estético de Alcipe, nos brancos andorrenhos. Uma subliminar homenagem?
Ai Alcipe eu sei que Mallarme é grande. Mas tão triste. Já me deve estar a chamar de bárbara. Mas que quer, aprendi cedo que a vida precisa de cor. Muita cor. Por isso prefiro o samba ao fado, a alegria à tristeza, a confiança à desconfiança, a entrega à fuga.
Um bocadinho monocromáticas as impressões, não ?
ReplyDeleteE a cor do tintim no Tibete ... o branco
ReplyDeleteÓ Alcipe você passa do negro tremendo ao branco virginal.
ReplyDeleteO outro Tintin tinha mais cor...
Le papier que la blancheur défend (Mallarme)
ReplyDeleteDo que eu me safei...
ReplyDeleteLe papier que la blancheur défend...ou envie d'une Brise Marine ?
ReplyDeleteStéphane MALLARME (1842-1898)
ReplyDeleteBrise marine
La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres.
Fuir ! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
D'être parmi l'écume inconnue et les cieux !
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
Je partirai ! Steamer balançant ta mâture,
Lève l'ancre pour une exotique nature !
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs !
Et, peut-être, les mâts, invitant les orages,
Sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages
Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots ...
Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots !
Há qualquer coisa de João Moniz, um pintor que sei que diz muito e cala fundo no sentimento estético de Alcipe, nos brancos andorrenhos. Uma subliminar homenagem?
ReplyDeleteAi Alcipe eu sei que Mallarme é grande. Mas tão triste. Já me deve estar a chamar de bárbara. Mas que quer, aprendi cedo que a vida precisa de cor. Muita cor.
ReplyDeletePor isso prefiro o samba ao fado, a alegria à tristeza, a confiança à desconfiança, a entrega à fuga.
Errata: Stephanne Mallarmé
ReplyDeletePois é, querida amiga, não convenço o meu iPad a pôr acentos!A cada um sua ortografia...
ReplyDeleteEnsinaram-me há muito que em francês não se pôem acentos nas maiúsculas.
ReplyDeleteSe calhar o iPad teve o mesmo prof!
xg
Mallarmé : acha que este "e" final é maiúsculo?
ReplyDeleteEste/esse é minúsculo mas em Stéphane MALLARME parece-me maiúsculo.
ReplyDeletexg