Friday, May 31, 2013

Um dia em que me encontrei mais marxista


O capitalismo financeiro deixou de ser a "aliança do capital bancário com o capital industrial" para passar a ser a dominação-destruição da economia real pelo poder cego dos fundos financeiros , através da conjugação das políticas extremistas de desregulamentação com o avanço tecnológico da sociedade de informação.

A Europa, que constituíu a utopia de substituição para uma social-democracia que, através de uma "terceira via" confessada ou não, contribuíu largamente para a desregulamentação dos fundos financeiros (hoje em grande parte anónimos, shadow banking), é agora  uma Europa híbrida, um monstro nascido de uma concepção liberal da Europa, que já era a de Maastricht, então mascarada com a defunta "coesão social",  entretanto dotada de uma moeda única sem verdadeiras políticas económicas e financeiras comuns e incapaz de uma concepção federal, que era a única que daria sentido a toda esta construção. Pelo contrário, o alargamento ad infinitum sem institucionalização democrática, a moeda única sem um governo económico e uma visão estratégica que não soube (e continua a não saber) enfrentar a grande Ásia emergente, conduziram-nos a esta situação que recorda a definição que Lenine fez do fascismo: "a ditadura terrorista do capital financeiro". Só que o capital financeiro já nem precisa de fascismo ou de ditadura para se impor pelo terror. E, mais grave ainda: o capitalismo financeiro não é um sujeito autónomo, é um mero somatório de decisões racionais que conduzem à catástrofe. Os bancos são ao mesmo tempo beneficiários e vítimas deste jogo, a que a estratégia alemã já só sabe responder pelo empobrecimento generalizado.

A última ironia da História é que a tradicional estratégia britânica de impedir a unidade da Europa acabou por nos conduzir irreversivelmente a uma Europa sob hegemonia alemã.

Thursday, May 30, 2013

Tuesday, May 28, 2013

Parabéns Mia Couto


        Com o Mia e a Patrícia, no Restaurante Les Éditeurs, Paris, 2011

Monday, May 27, 2013

Un ami m'a dit


L’histoire que nous vivons nous est désormais promise comme allant durer dix ans, mais nous n’en savons pas beaucoup plus à son sujet, si ce n’est que cela ne présage rien de bon. Mais pourquoi donc dix ans ? C’est tout simplement le nombre d’années estimé aujourd’hui nécessaires pour mener à bien le désendettement et revoir le jour. De quoi devraient-elles donc être faites, si on comprend bien ?
Forcé et contraint, il a fallu revenir sur les illusions du départ, car tout ne s’est pas passé comme prévu : ni les États, ni les banques ne sont parvenus à se désendetter aussi aisément qu’attendu. Le constat est flagrant pour les premiers – même s’il n’est pas publiquement reconnu – et toujours soigneusement caché pour les secondes. Sans espoir que les futurs nouveaux examens des bilans bancaires menés par l’EBA, puis par la BCE (pour les plus importantes banques uniquement), aboutisse cette fois-ci à une véritable opération vérité. Car celle-ci ne pourrait avoir lieu que si un mécanisme de recapitalisation collective était au point et pouvait être enclenché.
Nous n’y sommes pas, comme les désaccords persistants sur l’union bancaire l’illustrent, laissant chaque État avec ses banques sur les bras. La crise chypriote a été l’occasion d’expérimenter la solution du bail-in, dans le but d’adoucir la charge financière qu’ils devront assumer et de conforter leur solvabilité future, afin de crédibiliser le remboursement des prêts. Mais ce sera de moindre portée que prévu, car il est mis la pédale douce sur l’implication des créanciers : ce sont souvent d’autres banques et les mettre à contribution ne ferait que propager l’insolvabilité des banques restructurées… La solution par défaut reste donc toujours de charger la barque des États, ce qui renvoie à la problématique de leur désendettement en l’alourdissant à nouveau.
Il faut donc donner du temps aux banques – on va dire dix ans, au doigt mouillé – pour qu’elles puissent se refaire au casino financier. A condition toutefois que celui-ci ne nous fasse pas une rechute. Cela implique d’écarter tout obstacle trop gênant au bon fonctionnement de ce processus et que soient prises des décisions encore en instance : poursuite de l’assouplissement de la réglementation Bâle III sur les normes de liquidité, élargissement de l’éligibilité aux fonds propres des obligations convertibles, maintien des taux proches de zéro de la BCE. Dans le même esprit, l’assiette de la taxe sur les transactions financières pourrait également être reconfigurée, comme le demande la BCE.
Comme il n’était plus possible de l’éviter, il a également fallu accorder du temps aux États afin qu’ils remplissent leurs objectifs de désendettement. L’étalement du remboursement des prêts, éventuellement combiné avec la diminution de leur taux, s’est imposé pour les mêmes raisons. Poursuivie comme c’est probable, cette voie aboutira à pratiquer sans le dire une forme masquée de mutualisation de la dette, le Mécanisme européen de stabilité (MES) délivrant des euro-obligations ne disant pas leur nom et qui ne seront pas nécessairement remboursées… Car le remboursement de ces prêts reste hypothétique dans un contexte de poursuite de la récession, ce qui explique que le FMI – qui ne veut pas entendre parler d’une telle éventualité le concernant – pourrait ne pas participer aux prochaines opérations de sauvetage pour ne pas le risquer. On en cause…
Tout va être fait pour éviter de nouvelles restructurations de la dette publique (à l’exception de la Grèce où elle est dans les tuyaux), parce qu’elles auraient pour conséquence de déstabiliser le système bancaire : la dette souveraine est au bilan de ces établissements un point d’appui à son effet levier dont il ne peut se passer. Imposer une décote créerait la nécessité de renforcer les fonds propres, ce qu’elles essayent au contraire de minorer en manipulant la valorisation de leurs actifs. Pour protéger les banques, il faut donc charger les États, on connait la chanson !
Comme ce n’est néanmoins pas totalement à exclure, le FMI poursuit ses réflexions engagées de longue date à propos de la définition d’un cadre international dans lequel une restructuration pourrait dans l’avenir intervenir. Pour faire simple, deux possibilités existent ; soit la généralisation des clauses d’action collective (CAC) qui permettent, une fois une majorité qualifiée donnée l’acceptant, d’imposer à tous les créanciers une décote, soit un mécanisme international plus élaboré dans le moule juridique duquel tout restructuration devrait être opérée. Il pourrait impliquer des engagements du débiteur à propos de sa solvabilité future, ce qui renvoie au mécanisme des plans de sauvetage actuels. Avec comme écueil, dans les deux cas, que les créanciers vont exiger une prime de risque supplémentaire pour se couvrir, ce qui aboutira à augmenter les taux de la dette souveraine.
La décision des juges américains à propos de la restructuration de la dette argentine, si elle devait être confirmée en appel, créerait une jurisprudence remettant en cause les clauses d’action collective, ce mécanisme qui a été mis en avant pour éviter la mise en œuvre des autres projets du FMI, car ils sont considérés comme pouvant ouvrir davantage la porte aux restructurations.
Voilà comment s’annonce la poursuite de la version européenne de la crise de la dette. Les États font toujours les frais des mécanismes du désendettement pour préserver le système financier. Ces mécanismes sont assortis d’un programme de mesures destinées à leur financement, faussement présentées comme condition du retour de la croissance. Cette très mauvaise farce durera-t-elle dix ans ?
(François Leclerc, no blog de Paul Jorion)

Don Giovanni em Baden-Baden



Ópera em Baden-Baden, um "Don Giovanni" excelente nas vozes (Anna Netrebko, Erwin Schott, Katija Dragojevic, Carlos Castronovo), péssimo na encenação. Lembrei-me do Jorge Silva Melo, que se insurgia sempre contra os encenadores que não respeitam o texto. Pois este encenador (Philip Himmelmann, que já deu os mesmos tratos de polé ao Cosi fan tutte e se prepara para atacar as Nozze) declarou solenemente que queria valorizar o lado trágico da ópera e a sua obsessão da morte e fazer esquecer a festa. Resultado: quase toda a ópera é cantada diante do pano preto (mas abrem uns buraquinhos de vez em quando, dizem os críticos favoráveis), com excepção de uma cena debaixo de uma árvore, que é uma espécie de assinatura do encenador, e da cena final no cemitério; ficando o jantar com o comendador transformado num conjunto de pacotes de supermercado que vão sendo atirados para o lixo (neste caso uma campa) -  e os mesmos críticos dizem que foi uma ideia genial transformar o banquete num piquenique no cemitério...  Pobre Mozart e pobre encenador que nunca percebeu que a festa e a morte no "Don Giovanni" são duas faces da mesma moeda. Além de ter escolhido a solução mais preguiçosa!

Quanto à direcção musical de Thomas Hengenbrock, é interessante observar como coexiste com esta obsessão cenográfica de modernizar todas as situações teatrais uma outra obsessão contrária, a dos instrumentos e tempos da época, a de podermos ouvir a música tal como se ouviria no tempo de Mozart... Jogará uma coisa com a outra? E que quererá isto dizer?

- com a preocupação do contraditório, junto excertos da crítica de Michel Thomé no Res Musica :

En effet, la mise en scène de  parvient à trouver le juste milieu entre drame et comédie, comme le demande l’intitulé de l’œuvre. Grâce lui soit déjà rendue d’avoir fait confiance aux qualités théâtrales du livret de da Ponte en s’y tenant et en en assurant la traduction scénique, sans en  tenter une énième relecture. La seule liberté qu’il s’est octroyée réside dans les costumes contemporains voire atemporels – le mythe de Don Juan ne l’est-il pas ? – de Florence von Gerkan. La scénographie de Johannes Leiacker est dépouillée au maximum : de hauts murs blancs, un arbre dénudé (car  voit dans cette trilogie Mozart-Da Ponte la succession des saisons de l’amour, Don Giovanni en étant l’hiver), des fauteuils Louis XVI, la tombe du commandeur omniprésente et quelques statues pour le cimetière. L’animation viendra des éclairages de David Cunningham et de l’usage très habile d’un rideau à ouverture variable, suggérant ici une porte, là la fenêtre d’Elvire, ouvrant large l’espace ou le rétrécissant pour isoler les chanteurs à l’avant-scène. 

(...)

le banquet devient –idée géniale– un pique-nique organisé sur la tombe du Commandeur, où le Don finira entraîné par les statues s’animant en morts-vivants

Leipzig



Karl Marx

Ferdinand Lassalle

Os 150 anos do SPD foram comemorados em Leipzig, onde foi fundada em 1863 a Associação dos Trabalhadores Alemães, dirigida por Lassalle, movimento que, mais tarde, ao fundir-se com os marxistas do SDAP, fez nascer o SPD (ver nota em baixo).

A social-democracia alemã volta a sentir-se responsável pelo movimento socialista mundial e o seu primeiro gesto foi tentar substituir a velha Internacional Socialista por uma nova "Aliança Progressista", que engloba Obama, Dilma, mas rejeita alguns autocratas africanos e asiáticos que as antigas potências colonizadoras costumavam trazer para a I.S.  E procuram repensar o fracasso da "Terceira Via" blairista, que só ajudou a desregular até ao fim o capital financeiro, com os resultados que estão à vista.

Com grandes afinidades com os escandinavos e menos com os franceses e "sulistas" em geral, com estreitas e serias ligações com os sindicatos e com as empresas, a social-democracia alemã prepara-se para a Grande Coligação com Merkel. Não haverá diferença nenhuma na política alemã nesse caso? Claro que haverá, porque mesmo que as ideias de uns e outros não sejam muito arrojadas, a realidade tem muita força. E, ao contrário dos economistas, os políticos (quando são minimamente razoáveis) levam em conta a realidade.

BREVE NOTA WIKIPÉDICA

Bien que Lassalle fût membre de la Ligue communiste[réf. nécessaire], sa politique demeurait très différente de celle de Karl Marx et de Friedrich Engels. Marx et Engels pensaient que Lassalle n'était pas un véritable communiste quand celui-ci essaya, entre autres, de négocier avec le gouvernement de Bismarck sur la question du suffrage universel[réf. nécessaire]. En conséquence, quand Lassalle fonda l'Association générale des travailleurs allemands (Allgemeiner Deutscher Arbeiterverein - ADAV) le 23 mai 1863, Marx ne le rejoignit pas. Lassalle fut le premier président de l'ADAV, du 23 mai 1863 au 31 août 1864. Ce parti devint plus tard l'actuel Sozialdemokratische Partei Deutschlandsaprès fusion avec les marxistes (Parti social-démocrate d'Allemagne - SPD).
Le SDP fut créé en 1875, lorsque l'ADAV fusionna avec le Sozialdemokratische Arbeiterpartei - SDAP (Parti ouvrier social-démocrate d'Allemagne), en grande partie grâce aux efforts de Lassalle. Wilhelm Liebknecht et August Bebel (qui étaient marxistes) rejoignirent également le parti. Dès sa création, le SDP fut divisé entre les réformateurs et les révolutionnaires[réf. nécessaire].
Ferdinand Lassalle développe une critique virulente du libéralisme et élabore notamment la loi d'airain des salaires. Il ne croit pas en effet à la prétendue hausse obligatoire et générale des salaires, en période de plein emploi, dans un système économique laissé à lui-même.
Selon cette loi, dite d'« airain» (ou bronze, du nom de l'alliage très résistant utilisé pour la fonderie des cloches), il juge au contraire que le salaire est conduit à se fixer toujours aux alentours d'une valeur minimale, équivalente au niveau strictement nécessaire à la survie de l'ouvrier et à la continuité de la production.
La paternité de la « loi d'airain » est très controversée, car de nombreux auteurs l'ont formulée avant F. Lassalle de manière plus ou moins achevée : W.Petty dès 1672, J. Vanderlint en 1734, Turgot en 1766 (cités par Marx, in Le Capital, 1867), « Loi du salaire nécessaire » de Ricardo en 1821, Engels en 1844, Marx en 1847 dans Misère de la philosophie.
Une brouille politique amènera Marx à critiquer Lassalle sans ménagement, en particulier dans sa Critique du programme du parti ouvrier allemand : « De la « loi d'airain des salaires » rien, comme on le sait, n'appartient à Lassalle, si ce n'est le mot « d'airain » emprunté aux « grandes et éternelles lois d'airain » de Goethe. »  

Saturday, May 25, 2013

O caçador Simão

Em 1890, Guerra Junqueiro escreveu contra o Rei D.Carlos este poema terrível, que é uma clara incitação ao Regicídio. Que lhe aconteceu depois? Foi preso, processado, deportado? Não. Foi eleito deputado...


Jaz el-rei entrevado e moribundo
Na fortaleza lôbrega e silente…
Corta a mudez sinistra o mar profundo …
Chora a rainha desgrenhadamente …

Papagaio real, diz-me quem passa?
-- É o príncipe Simão que vai à caça.

Os sinos dobram pelo rei finado …
Morte tremenda, pavoroso horror!...
Sai das almas atónitas um brado,
Um brado imenso d’amargura e dor …

Papagaio real, diz-me, quem passa?
-- É el-rei D. Simão que vai à caça.

Cospe o estrangeiro afrontas assassinas
Sobre o rosto da pátria a agonizar …
Rugem nos corações fúrias leoninas,
Erguem-se as mãos crispadas para o ar!...

Papagaio real, diz-me quem passa?
--É el-rei D. Simão que vai à caça.

A Pátria é morta! A Liberdade é morta!
Noite negra sem astros, sem faróis!
Ri o estrangeiro odioso à nossa porta,
Guarda a Infâmia os sepulcros dos Heróis!

Papagaio real, diz-me, quem passa?
--É el-rei D. Simão que vai à caça.

Tiros ao longe numa luta acesa!
Rola indomitamente a multidão …
Tocam clarins de guerra a Marselheza …
Desaba um trono em súbita explosão!...

Papagaio real, diz-me, quem passa?
--É alguém, é alguém que foi à caça
Do caçador Simão!...




Friday, May 24, 2013

Thursday, May 23, 2013

Wednesday, May 22, 2013

Entretanto, em Berlim...


A filosofia dos economistas

Pangloss disait quelquefois à Candide : “Tous les événements sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles ; car enfin si vous n’aviez pas été chassé d’un beau château à grands coups de pied dans le derrière pour l’amour de mademoiselle Cunégonde, si vous n’aviez pas été mis à l’Inquisition, si vous n’aviez pas couru l’Amérique à pied, si vous n’aviez pas donné un bon coup d’épée au baron, si vous n’aviez pas perdu tous vos moutons du bon pays d’Eldorado, vous ne mangeriez pas ici des cédrats confits et des pistaches".

(Voltaire, Candide ou de l'optimisme)

Tuesday, May 21, 2013

A conquista do Magrebe, vista por um artista do Norte


Cleonice Berardinelli e Eduardo Lourenço: o esplendor dos 90 anos

Though nothing can bring back the hour 
Of splendour in the grass, of glory in the flower; 
      We will grieve not, rather find 
      Strength in what remains behind; 185
      In the primal sympathy 
      Which having been must ever be; 
      In the soothing thoughts that spring 
      Out of human suffering; 
      In the faith that looks through death, 190
In years that bring the philosophic mind.


(Wordsworth, dedicado aos queridos e jovens amigos Cleonice e Eduardo)

Monday, May 20, 2013

O esquecimento da Ásia

Da muito interessante e estimulante entrevista de Eduardo Lourenço a Teresa de Sousa (Publico, domingo dia 19) falarei aqui um pouco mais. Mas no meio de tanta inteligência lúcida e saudavelmente impiedosa,  uma coisa me choca: no mundo de Eduardo Lourenço existe uma Europa decadente e uma América emergente e triunfante. A Ásia pura e simplesmente nao existe.

Ora esta percepção contradiz a experiência do mundo actual, mas, na sua omissão, que foi a de todos nos, explica um pouco como fomos incapazes de nos aperceber do novo mundo que nascia. E ajuda a entender talvez muitas das armadilhas e ilusões em que se enredaram as lideranças europeias nos últimos anos.

Sunday, May 19, 2013

Um reconhecimento justo e insuspeito

Casa grande e senzala (1933), de Gilberto Freyre. O tempo passou (quase setenta anos), as críticas se acumularam, as pesquisas se renovaram e este livro continua vivíssimo, com os seus golpes de gênio e a sua escrita admirável – livre, sem vínculos acadêmicos, inspirada como a de um romance de alto voo. Verdadeiro acontecimento na história da cultura brasileira, ele veio revolucionar a visão predominante, completando a noção de raça (que vinha norteando até então os estudos sobre a nossa sociedade) pela de cultura; mostrando o papel do negro no tecido mais íntimo da vida familiar e do caráter do brasileiro; dissecando o relacionamento das três raças e dando ao fato da mestiçagem uma significação inédita. Cheio de pontos de vista originais, sugeriu entre outras coisas que o Brasil é uma espécie de prefiguração do mundo futuro, que será marcado pela fusão inevitável de raças e culturas.

Por Antonio Candido*, no blog da Boitempo 

O Papa disse

“Se os investimentos na banca caem, todos acham que é uma tragédia, mas se as pessoas morrem de fome, não têm de comer nem saúde, não se passa nada: está é a nossa crise de hoje! O testemunho de uma Igreja pobre para os pobres vai contra esta mentalidade”

(Papa Francisco)

Saturday, May 18, 2013

Parabéns ao Nuno Júdice



Pelo Premio Reina Sofia para um poeta laico e republicano. Grande escolha! Acertou a Espanha e estão de parabéns o Nuno e a poesia portuguesa.

Sunday, May 12, 2013

Pessoas que não conseguem educar os filhos



Eu compreendo que haja pessoas incapazes de educar os seus filhos e que, face à má educação permanente das crianças que têm, para melhor se desresponsabilizarem, lhes chamem nomes feios. No meu tempo dizia-se de um menino malcriado que era "um terrorista" (influência da Guerra Colonial, que pôs o termo em voga). Para algumas mães desesperadas, como esta, o epíteto será agora "socialista". Já para outras, perante mais uma má-criação do pimpolho, vá de lhe chamar "seu CDS-PP". Mas o problema é as mães (e os pais, claro) serem ou não capazes de educar. A confissão desta senhora, Inês Teotónio Pereira, pela coragem frontal com que admite ser incapaz de educar os seus filhos, ganha toda a nossa simpatia humana e merece toda a nossa preocupação social.


Não sei se são só os meus filhos que são socialistas ou se são todas as crianças que sofrem do mesmo mal. Mas tenho a certeza do que falo em relação aos meus. E nada disto é deformação educacional – eles têm sido insistentemente educados no sentido inverso. Mas a natureza das criaturas resiste à benéfica influência paternal como a aldeia do Astérix resistiu culturalmente aos romanos. Os garotos são estóicos e defendem com resistência a bandeira marxista sem fazerem ideia de quem é o senhor.
Ora o primeiro sintoma desta deformação ideológica tem que ver com os direitos. Os meus filhos só têm direitos. Direitos materiais, emocionais, futuros, ambíguos e todos eles adquiridos. É tudo, absolutamente tudo, adquirido. Ele dão como adquirido o divertimento, as férias, a boleia para a escola, a escola, os ténis novos, o computador, a roupinha lavada, a televisão e até eu. Deveres, não têm nenhum. Quanto muito lavam um prato por dia e puxam o edredão da cama para cima, pouco mais. Vivem literalmente de mão estendida sem qualquer vergonha ou humildade. Na cabecinha socialista deles não existe o conceito de bem comum, só o bem deles. Muito, muito deles.
O segundo sintoma tem que ver com o aparecimento desses direitos. Como aparecem esses direitos. Não sabem. Sabem que basta abrirem a torneira que a água vem quente, que dentro do frigorífico está invariavelmente leite fresquinho, que os livros da escola aparecem forradinhos todos os anos, que o carro tem sempre gasolina e que o dinheiro nasce na parede onde estão as máquinas de multibanco. A única diferença entre eles e os socialistas com cartão de militante é que, justiça seja feita, estes últimos já não acreditam na parede – são os bancos que imprimem dinheiro e pronto, ele nunca falta.
Outro sintoma alarmante é a visão de futuro. O futuro para os meus filhos é qualquer coisa que se vai passar logo à noite, o mais tardar. Eles não vão mais longe do que isto. Na sua cabecinha não há planeamento, só gastamento, só o imediato. Se há, come-se, gasta-se, esgota-se, e depois logo se vê. Poupar não é com eles. Um saco de gomas ou uma caixa de chocolates deixada no meio da sala da minha casa tem o mesmo destino que um crédito de milhões endereçado ao Largo do Rato: acaba tudo no esgoto. E não foi ninguém...
O quarto tique socialista das minhas crianças é estarem convictas de que nada depende delas. Como são só crianças, acham que nada do que fazem tem importância ou consequências. Ora esta visão do mundo e da vida faz com que os meus filhos achem que podem fazer todo o tipo de asneiras que alguém irá depois apanhar os cacos. Eles ficam de castigo é certo (mais ou mesmo as mesma coisa que perder eleições), mas quem apanha os cacos sou eu. Os meus filhos nasceram desresponsabilizados. A responsabilidade é sempre de outro qualquer: o outro que paga, o outro que assina, o outro que limpa. No caso dos meus filhos o outro sou eu, no caso dos socialistas encartados o outro é o governo seguinte.
Por fim, o último mas não menos aterrorizador sintoma muito socialista dos meus filhos é a inveja: eles não podem ver nada que já querem. Acham que têm de ter tudo o que o do lado tem quer mereçam quer não. São autênticos novos-ricos sem cheta. Acham que todos temos de ter o mesmo e se não dá para repartir ninguém tem. Ou comem todos ou não come nenhum. Senão vão à luta. Eu não posso dar mais dinheiro a um do que a outro ou tenho o mesmo destino que Nicolau II. Mesmo que um ajude mais que outro e tenha melhores notas, a “cultura democrática” em minha casa não permite essa diferenciação. Os meus filhos chamam a esta inveja disfarçada, justiça, os socialistas deram-lhe o nome de justiça social.
A minha sorte é que os meus filhos crescem. Já os socialistas são crianças a vida inteira.


(Inês Teotónio Pereira, no jornal i)








A greve dos diplomatas israelitas




No Ministério dos Negócios Estrangeiros de Israel os diplomatas não apenas deixaram de usar gravata: vêm trabalhar de jeans, com sandálias, camisa aberta, enfim, como veraneantes...

Instruções do ministro, por razões ecológicas? Não. Uma greve. Uma greve de diplomatas.

O líder do sindicato dos diplomatas israelitas falou ao "Monde". Obviamente mais radical que os outros, vinha descalço, por barbear e com uma t-shirt provocadora. Explicou que o congelamento dos vencimentos dos diplomatas  causava as maiores dificuldades à carreira:  baixo nível de remunerações(2150 €/mês, ao fim de 15 anos de serviço) relativamente a outros sectores,  cônjuges que têm que escolher entre a separação física e o desemprego, reformas a decrescer,  tudo isto faz com que, passados dez anos de carreira, 30% dos diplomatas vão trabalhar para o sector privado e 10% dos postos nas embaixadas fiquem vagos.

Esta primeira forma de luta, a vestimentária, não exclui, segundo o presidente do sindicato dos diplomatas israelitas, outras mais radicais, desde a greve aos telegramas até à recusa de passar passaportes diplomáticos, de prestar assistência aos governantes no estrangeiro ou mesmo de fechar todos os serviços consulares de Israel!

O pior é que esta ideia está a alastrar:  segundo o mesmo "Monde", o sindicato dos diplomatas americanos sugeriu que os diplomatas, como forma de luta, viessem trabalhar para o State Department...em roupa interior!

(Fonte: Le Monde, 12-13 de maio)  

Saturday, May 11, 2013

Carta aos meus amigos brasileiros

Caros amigos brasileiros
O vosso ministro da Educação, Aloizio Mercadante, decidiu suspender todas as bolsas de investigação para brasileiros em Portugal.
A razão alegada é que a escolha de Portugal seria feita apenas por falta de competência dos candidatos brasileiros em falar outras línguas e desta forma, impedindo-os de vir para o nosso país, eles passariam a ser obrigados a falar inglês, como toda a gente.
É bem verdade que o inglês se tornou a língua universal da ciência (e não só), de tal modo que aqui em Portugal (sabiam?) até temos cursos ministrados em inglês.
Mas na generalidade dos países, mesmo pequenininhos que não são superpotências emergentes como o Brasil (a Noruega, a Holanda, a Suíça), e até em alguns dos vossos pares (a China - talvez isso explique por que a China atrai hoje cientistas de todo o mundo e o Brasil não) a solução tem consistido em ensinar inglês aos meninos na escola. É o que temos feito também aqui em Portugal. Uma ideia interessante, não acham?
Com muita amizade

Habermas: a solidariedade é do interesse da Alemanha


(...)
In the wake of the shock of the defeat of 1945 and the moral catastrophe of the Holocaust, prudential reasons of regaining the international reputation destroyed by its own actions already made it imperative for the Federal Republic of Germany to promote an alliance with France and to pursue European unification. In addition, being embedded in a context of neighboring European countries under the hegemonic protection of the United States provided the context in which the German population at large could develop a liberal self-understanding for the first time. This arduous transformation of a political mentality, which in the old Federal Republic remained captive to fateful continuities for decades, can not be taken for granted. That shift in mindset occurred in tandem with a cautiously cooperative promotion of European unification. Moreover, the success of this policy was an important precondition for solving a more long-standing historical problem that I am concerned with in the first place.
After the foundation of the German Empire in 1871, Germany assumed a fatal “semi-hegemonic status” in Europe — in Ludwig Dehios’s words, it was “too weak to dominate the continent, but too strong to bring itself into line.”[13] It is in Germany's interest to avoid a revival of this dilemma that was overcome only thanks to European unification. This is why the European question, which has been intensified by the crisis, also involves a domestic political challenge for Germans. The leadership role that falls to Germany today for demographic and economic reasons is not only awakening historical ghosts all around us but also tempts us to choose a unilateral national course, or even to succumb to power fantasies of a “German Europe” instead of a “Germany in Europe”. We Germans should have learned from the catastrophes of the first half of the twentieth century that it is in our national interest to avoid permanently the dilemma of a semi-hegemonic status that can hardly held up without sliding into conflicts. Helmut Kohl’s achievement is not the reunification and the reestablishment of a certain national normality per se, but the fact that this happy event was coupled with the consistent promotion of a policy that binds Germany tightly into Europe.
Germany not only has an interest in a policy of solidarity; I would propose that it has even a corresponding normative obligation. Claus Offe tries to defend this thesis with three contested arguments. To date, Germany has derived the greatest benefit from the single currency through the increase in its exports. Because of these export surpluses Germany furthermore contributes to aggravating the economic imbalances within the monetary union and, in its role as a contributory cause, is part of the problem. Finally, Germany itself is even profiting from the crisis, because the increase in interest rates for the government bonds of the crisis-hit countries is matched by a decrease in the interest rates on German government bonds.[14] Even if we accept the arguments, the normative premise that these asymmetric effects of the politically unregulated interdependencies between the national economies entail an obligation to act in solidarity is not quite easy to explain.

(...)

These European states assumed their present-day form of welfare states only after the catastrophes of the two world wars. In the course of economic globalization, these states find themselves in turn exposed to the explosive pressure of economic interdependencies that now tacitly permeate national borders. Systemic constraints again shatter the established relations of solidarity and compel us to reconstruct the challenged forms of political integration of the nation state. This time, the uncontrolled systemic contingencies of a form of capitalism driven by unrestrained financial markets are transformed into tensions between the member states of the European Monetary Union. If one wants to preserve the Monetary Union, it is no longer enough, given the structural imbalances between the national economies, to provide loans to over-indebted states so that each should improve its competitiveness by its own efforts. What is required is solidarity instead, a cooperative effort from a shared political perspective to promote growth and competitiveness in the euro zone as a whole.
Such an effort would require Germany and several other countries to accept short- and medium-term negative redistribution effects in its own longer-term self-interest — a classic example of solidarity, at least on the conceptual analysis I have presented.

Democracy, Solidarity and the European Crisis

Lecture delivered by Professor Jürgen Habermas on 26 April 2013 in Leuven



   

O debate em Portugal entre os grandes economistas



O presidente do FC Porto diz que o clube vai deixar de ser cliente da EDP.
É a reacção de Pinto da Costa à entrevista do presidente da EDP ao Diário Economico e à Antena 1, em que António Mexia, pedindo desculpas aos adeptos do Dragão, defendeu que uma vitória do Benfica na Primeira Liga, "seria bom para o PIB" português.
Pinto da Costa não gostou das palavras do presidente da eléctrica portuguesa e, em declarações aos jornalistas, confessou que ouviu a "entrevista do António Mexia, que formulou o desejo que o Benfica vencesse o campeonato porque era bom para o país e para o PIB".
"É lamentável uma atitude destas. Os portistas não esquecerão estas palavras. Tudo farei para o FC Porto tenha uma alternativa à EDP enquanto ele lá estiver. Fica aqui o meu lamento", conclui Pinto da Costa.
(Diário Económico de hoje)

Thursday, May 9, 2013

Saudades da grandeza


                    Charola da Igreja do Convento de Cristo em Tomar

Wednesday, May 8, 2013

Preocupação


UMA MÁ NOTÍCIA
A Comissão Europeia acaba de me confirmar que a solução de capitalização de bancos em dificuldades, com recurso ao dinheiro dos depositantes, tal qual aconteceu no Chipre, poderá ser extensiva aos demais países.
De acordo com a resposta do Comissário Barnier, "para minimizar o impacto sobre os contribuintes, o instrumento de resgate interno («bail-in») previsto nesse enquadramento permitirá a um banco ser recapitalizado através da anulação ou diluição das participações accionistas e da redução ou conversão em acções dos créditos dos credores. Os depósitos inferiores a 100 000 euros continuarão a ser plenamente garantidos e são explicitamente excluídos deste instrumento."
Significa então que os valores dos depósitos acima dos 100 000 euros, poderão ser utilizados na capitalização dos bancos, convertidos em acções, ou mesmo sem qualquer contrapartida para os clientes (redução).
Considero a solução injusta e desproporcionada, porque desonera quem de alguma forma tem intervenção na actividade bancária ou na sua fiscalização, e responsabiliza unicamente quem não teve qualquer culpa.
O BCE tem hoje responsabilidades de supervisão. Se não for capaz de detectar práticas insolventes de um banco, não responderá por isso.
Os Bancos Centrais têm responsabilidades de supervisão e autorizam os produtos que os bancos dos respectivos países comercializam. Se não forem capazes de detectar práticas insolventes, também não responderão por isso.
No limite, nem em relação aos administradores que promoveram tais práticas, a resposta refere qualquer responsabilidade particular, para além da que decorre da lei.
Já os depositantes, convencidos por todos estes intervenientes da credibilidade e robustez de um banco em particular, que depois venha a revelar dificuldades, serão precisamente quem poderá ser chamado a suportar a sua capitalização, perdendo o dinheiro dos respectivos depósitos acima dos 100 000 euros.
Normal seria que a capitalização dos bancos em dificuldades fosse assegurada unicamente pelos próprios bancos, através de um fundo capaz, para que todos contribuíssem e ao qual aqueles que tivessem dificuldades pudessem recorrer, devolvendo posteriormente o respectivo montante ao fundo, nos termos que viessem a ser acordados. E esta, era francamente a resposta que esperava e gostaria de ter lido da Comissão Europeia.

(Nuno Melo, deputado do CDS-PP no Parlamento Europeu)

Tuesday, May 7, 2013

O poeta


                                        CAIXADÒCLOS




- Patriazinha iletrada, que sabes tu de mim?
- Que és o esticalarica que se vê.

- Público em geral, acaso o meu nome...
- Vai mas é vender banha da cobra!

- Lisboa, meu berço, tu que me conheces...
- Este é dos que fala sozinho na rua...

- Campdòrique, então, não dizes nada?
- Ai tão silvatávares que ele vem hoje!

- Rua do Jasmim, anda, diz que sim!
- É o do terceiro, nunca tem dinheiro...

- Ó Gaspar Simões, conte-lhes Você...
- Dos dois ou três nomes que o surrealismo...

- Ah, agora sim, fazem-me justiça!

- Olha o caixadóclos todo satisfeito
a ler as notícias...


Alexandre O'Neill
Feira Cabisbaixa



Viagens na minha terra: autores em Tomar


E tivémos a Helena Buescu a explicar como levar o Camões às criancinhas (mais uma combatente pela causa do ensino da literatura), o Carlos Reis a falar-nos com profundidade do tema da viagem em Garrett, Eça de Queirós e Saramago, o Miguel Miranda e o Nuno Júdice a contarem-nos as suas viagens e façanhas, de ritmos bem diferentes, o Zé Pacheco Pereira a descrever-nos as proezas dos livros digitais e a apresentação de um belíssimo livro sobre a culinária na pintura de Josefa de Óbidos.

Por mim, fiz uma exposição, que muito me divertiu escrever, intitulada Um estranho animal de duas cabeças: o poeta-diplomata, título que me foi inspirado pelo seguinte texto do meu amigo e colega embaixador e escritor Maurizio Serra:


A variante do escritor-diplomata faz confusão. Que quer esse estranho animal de duas cabeças? Não lhe bastaria uma, como aos outros mortais? Mas se contamos na literatura universal negociantes de vinhos, inspectores dos monumentos históricos, caçadores de baleias,  jogadores cobertos de dívidas, empregados de seguros, detectives privados e mesmo grandes criminosos, porque seria negado esse privilégio aos diplomatas?






Viagens na minha terra: a glória é incompatível com a actual esperança de vida


Fui convidado, juntamente com o Paulo Castilho (na foto, os dois autores com as suas respectivas musas), para falar sobre os escritores-diplomatas.  O convite fora-nos feito pelo nosso comum amigo e finíssimo memorialista e contista António Pinto da França, que iria orientar o debate. Tal não foi possível e desejo daqui as melhoras e a pronta recuperação do nosso colega e amigo, alguém "fino como um coral", como antigamente se dizia e um dos diplomatas que eu conheci mais capazes de compreender e de se deixar transformar (sem se converter) por uma cultura estranha, por um modo de vida diferente, pelo plural e mestiço tecido das civilizações. Fazem tanta falta pessoas assim!

A conclusão ingénua de uma interveniente não deixou de nos perturbar: concluo assim que os diplomatas que são ao mesmo tempo escritores só são reconhecidos depois de morrerem. Olhei para o Paulo e o Paulo para mim: era este então para nós o preço da glória? Abdicando do reconhecimento e da campa, fomos então jantar magnificamente no Chico Elias, seguindo assim o conselho do Álvaro de Campos na Gazetilha:

                             Tratem da fama e do comer
                             que amanhã é dos loucos de hoje.

E mesmo que nos falte a fama, o comer tratou-nos muito bem e ajudou-nos a adiar a morte e a glória.


Viagens na minha terra (2)

Logo à chegada ao aeroporto de Lisboa , um rosto amigo nos saúda

Viagens na minha terra



Fui a Tomar a um encontro de escritores, professores de Português e bibliotecários. Todos em prol de duas coisas simples, mas que estão em crescente risco, como tantas outras coisas essenciais:  que se leia; e que se não esqueça a literatura.

O ensino do Português nos últimos anos tem considerado a literatura como uma forma de expressão linguística a par das outras, com a mesma dignidade de um anúncio de um jornal ou de um diálogo de telenovela. Têm saído deste ensino resultados bem manifestos no recente concurso de admissão à carreira diplomática, em que 98% dos candidatos (todos com esse grau académico que hoje se chama mestre) desconheciam de todo quem tinha escrito  os versos Eu quero amar, amar perdidamente/ amar só por amar, aqui, além. E, francamente, se os nossos génios económicos, a quem o país deve toda a prosperidade reinante, consideram inútil o estudo da História, para que nos servirão versos de um poeta ou de um louco, como dizia (ironicamente, sabem, agora é preciso explicar tudo) o Fernando Pessoa na Apostilha?

Por isso, honra a estas pessoas que teimam em promover a leitura, as bibliotecas e a promoção do livro no meio escolar. Merecem o nosso apoio, a nossa solidariedade, a nossa compreensão. E o nosso remorso por um ensino cego à escrita e à cultura, obcecado em nivelar por baixo, contra o qual estas pessoas tentam erguer a sua "barragem contra o Pacífico".

A beleza do Convento de Cristo de Tomar  e da sua Charola (que um amigo historiador de arte me explica estar entre os grandes exemplos de arte renascentista na Europa) leva-me a pensar como Portugal é maior que os portugueses. Ou melhor: como o nosso povo é infinitamente superior às nossas élites, cujas elucubrações venho ler no Expresso matinal, no café do largo.  Portugal, meu remorso de todos nós (Alexandre O'Neill).

Wednesday, May 1, 2013

Da esquerda e da direita

Fazem-me falta dois amigos de quem tenho saudades. Fazem-me falta. E fazem muita falta para nos ajudar a entender o que esta a acontecer.

Penso no Leonardo Ferraz de Carvalho e no Joao Martins Pereira. Esquerda, direita? Eram dois homens inteligentes e sensatos, que sabiam economia e nao pensavam por chavões nem por equações. Fazem falta.

Saudade dos amigos perdidos.

Da Europa alemã




Laocoon, tel que représenté dans une célèbre sculpture grecque, montre une noble simplicité et une grandeur tranquille (comme les autres chefs d'oeuvre grecs selon Winckelmann). Malgré les pires souffrances, il ne pousse pas le cri terrible que Virgile met dans sa bouche. C'est un gémissement étouffé et plein d'angoisse. Sa douleur atteint notre âme, mais nous voudrions pouvoir la supporter comme ce grand homme.
La sagesse de l'artiste a été de ne pas exprimer tout le pathétique de la douleur.
Pourtant, Philoctète chez Sophocle crie et s'exclame, et chez Homère, même les dieux pleurent et profèrent des insultes. Hercule se plaint et gémit. Mais cela se passe au théatre.
Chez les grecs, la beauté était la première des lois plastiques. Les sentiments inconciliables avec la beauté, comme la fureur, n'étaient pas représentés ou atténués. 

(Lessing, Laocoon)

Da Alemanha

Nous autres Allemands ne manquons pas de livres à système. Déduire, en partant de quelques définitions et dans le plus bel ordre possible, tout ce que nous voulons, c’est à quoi nous nous entendons mieux que personne au monde.

(Lessing (1729-1781), Laocoon)