Da entrevista de François Hollande ao "Slate"
Vos solutions pour relancer la croissance semblent pourtant différentes de celles préconisées par Mario Draghi ou Angela Merkel…
Des réformes structurelles sont à mener pour améliorer la compétitivité, réformer la fiscalité, et renforcer notre industrie. C’est le sens du pacte productif que j’ai proposé.
L’économie de l’offre n’est pas séparable d’une stimulation plus directe de la demande. Non pas avec les formules keynésiennes d’autrefois: les moyens ne peuvent être des dépenses publiques supplémentaires, puisque nous voulons les maîtriser, ni des allègements fiscaux, qui nous sont interdits. Mais la mise en œuvre d’instruments à l’échelle européenne, cela passe par l’augmentation du capital de la Banque européenne d’investissement, la mobilisation des fonds structurels, la taxe sur les transactions financières qui permettrait de financer des travaux d’infrastructures. L’Europe pourrait enfin décider de lever l’emprunt: c’est tout l’enjeu des «eurobonds» ou des «project bonds».
La chancelière allemande est opposée à cette dernière solution…
Sur cette question, nous aurons des discussions avec nos partenaires, et particulièrement avec nos amis allemands (1), mais ils ne peuvent pas poser deux verrous à la fois, un sur les «eurobonds» et un autre sur le refinancement direct des dettes par la BCE.
L’existence d’un couple «Merkozy» a été critiquée en Europe. Quelle est votre position sur ce couple franco-allemand?
Autant je crois au moteur franco-allemand, autant je conteste l’idée d’un duopole. La construction européenne repose sur une relation France-Allemagne équilibrée et respectueuse. Les couples Schmidt-Giscard, Kohl-Mitterrand, et même Chirac-Schröder ont prouvé que les différences politiques n’empêchaient pas le travail commun. Mais ces dirigeants veillaient à conjuguer la démarche intergouvernementale avec le processus communautaire, c’était la meilleure façon d’éviter que nos partenaires éprouvent le sentiment d’être écartés, ou pire encore soumis.
Cet équilibre a été modifié ces dernières années. Le rapport franco-allemand a été exclusif. Les autorités européennes ont été négligées et certains pays, notamment les plus fragiles, ont eu la désagréable impression d’être en face d’un directoire.
Autant je crois au moteur franco-allemand, autant je conteste l’idée d’un duopole. La construction européenne repose sur une relation France-Allemagne équilibrée et respectueuse. Les couples Schmidt-Giscard, Kohl-Mitterrand, et même Chirac-Schröder ont prouvé que les différences politiques n’empêchaient pas le travail commun. Mais ces dirigeants veillaient à conjuguer la démarche intergouvernementale avec le processus communautaire, c’était la meilleure façon d’éviter que nos partenaires éprouvent le sentiment d’être écartés, ou pire encore soumis.
Cet équilibre a été modifié ces dernières années. Le rapport franco-allemand a été exclusif. Les autorités européennes ont été négligées et certains pays, notamment les plus fragiles, ont eu la désagréable impression d’être en face d’un directoire.
portugal tambem tem um francisco da holanda que acho que andou por roma e lá estudou pintura e arquitectura com bons mestres
ReplyDeleteMudança é também o desemprego...
ReplyDeleteNos novos paradigmas...