Saturday, March 10, 2012

Vinte anos depois


Nous errons à travers des demeures vidées
Sans chaînes, sans draps blancs, sans plaintes, sans idées
Spectres du plein midi, revenants du plein jour
Fantômes d’une vie où l’on parlait d’amour.
L’ère des phrases mécaniques recommence,
L’homme dépose enfin l’orgueil, et la romance
Qui traîne sur sa lèvre est un air idiot
Qu’il a trop entendu grâce à la radio.
Vingt ans après. Titre ironique où notre vie
S’inscrivit tout entière, et le songe dévie
Sur ces trois mots moqueurs d’Alexandre Dumas
(Louis Aragon)

2 comments:

  1. Bastava um sorriso
    de compreensão mútua
    e os vazios
    seriam preenchidos
    de afetos
    e cemitérios de culpa
    com razão
    um destino já preciso
    e os trilhos
    movem-se como alfabetos
    Em palavras
    de amor saudade e solidão

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  2. Ai! Alcipe, eu hosto de Aragon. Mas tem de ser em doses temperadas. Este poema é triste...

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