La directive (loi européenne), qui entre en vigueur le 1er novembre, interdit les CDS "à nu" portant sur la dette des Etats et impose plus de transparence pour les ventes à découvert.
Un CDS ("Credit Default Swap") est une sorte de contrat d'assurance contre le risque de non-remboursement d'une société ou d'un pays.
Il est désormais interdit aux investisseurs de souscrire des CDS souverains (concernant un Etat) lorsqu'ils ne détiennent pas les titres de dette correspondants.
Jusque-là, "c'était comme si je m'assurais contre un incendie sur une habitation dont je ne suis ni propriétaire ni locataire. J'avais tout intérêt à ce que cette maison prenne feu pour toucher la prime", explique Paul Jorion, auteur de plusieurs ouvrages sur la finance internationale.
L'interdiction concerne toute l'Union européenne, et notamment la City de Londres d'où opèrent la plupart des fonds spéculatifs ("hedge funds") européens, très friands de ce type de produits.
Pour Frédérik Ducrozet, économiste au Crédit Agricole, "cette mesure est largement anticipée depuis un an, les investisseurs ont eu largement le temps de se débarrasser de leurs CDS +à nu+ et de se couvrir. L'entrée en vigueur devrait donc n'avoir qu'un faible impact".
(Agence France Presse)
Ah, já percebi...
Un CDS ("Credit Default Swap") est une sorte de contrat d'assurance contre le risque de non-remboursement d'une société ou d'un pays.
Il est désormais interdit aux investisseurs de souscrire des CDS souverains (concernant un Etat) lorsqu'ils ne détiennent pas les titres de dette correspondants.
Jusque-là, "c'était comme si je m'assurais contre un incendie sur une habitation dont je ne suis ni propriétaire ni locataire. J'avais tout intérêt à ce que cette maison prenne feu pour toucher la prime", explique Paul Jorion, auteur de plusieurs ouvrages sur la finance internationale.
L'interdiction concerne toute l'Union européenne, et notamment la City de Londres d'où opèrent la plupart des fonds spéculatifs ("hedge funds") européens, très friands de ce type de produits.
Pour Frédérik Ducrozet, économiste au Crédit Agricole, "cette mesure est largement anticipée depuis un an, les investisseurs ont eu largement le temps de se débarrasser de leurs CDS +à nu+ et de se couvrir. L'entrée en vigueur devrait donc n'avoir qu'un faible impact".
(Agence France Presse)
Ah, já percebi...