Wednesday, July 24, 2013

E o que por fim os políticos pensam dos diplomatas


Plutôt que de châtier les gens dont il avait à se plaindre, Napoléon préfèrait leur faire des sorties violentes qui les laissaient pantelants mais impunis. Le plus terrible et le plus célèbre de ces lavages de têtes eut lieu le 28 janvier 1809 aux Tuileries et la victime en fut Talleyrand. Voici quelques injures que lui lança Napoléon:
"Voleur! Vous êtes un voleur! Vous êtes un lâche, un homme sans foi: vous ne croyez pas en Dieu... Vous avez trompé, trahi tout le monde... Pourquoi ne vous ai-je pas fait pendre aux grilles du Carrousel? Mais il en est bien temps encore... Ah! Tenez, vous êtes de la merde dans un bas de soie!"
Enfin, exaspéré par l'impassibilité absolue de Talleyrand, il lui lança: "Vous ne m'aviez pas dit que le duc de San Carlos était l'amant de votre femme!"
Nullement démonté, Talleyrand répondit respectueusement: "En effet, Sire, je n'avais pas pensé que ce rapport pût intéresser la gloire de Votre Majesté et la mienne."
Déconcerté et outré, Napoléon sortit en claquant la porte. Avant de sortie à son tour, Talleyrand jeta négligemment aux témoins de cette scène inouïe: "Quel dommage, Messieurs, qu'un si grand homme soit si mal élevé!"

3 comments:

  1. o que mais aprecio no relato da história e cena é l'impassibilité absolue de Talleyrand que exasperou napoleão. afinal o episódio mostra a forte estima e admiração que o imperador (politico) tinha pelo grande diplomata...
    interessantes são tambem a merde dans un bas de soie (imagem nada triste) e o qu'un si grand homme soit si mal élevé! que mostra afinal tambem o que o diplomatas pensava do politico...

    ReplyDelete
  2. Uma estima enorme, Patrício Branco... E bem retribuída!
    Não sentiu o desprezo profundo que os políticos têm pelos diplomatas?

    ReplyDelete
  3. sem duvida, mas tambem que necessitam deles, embora não gostem do admitir...

    ReplyDelete